DEVLOG 05:

Prototype fonctionnel de LUMA – affichage du menu moteur L.A.O.S 1.3. Première étape vers une version PCB complète.

"Le retour de LUMA, une console qui grandit avec passion"

Cela faisait un moment que je n’avais pas pris le temps d’écrire un vrai "Devlog".

Ces derniers mois ont été riches, intenses, parfois un peu chaotiques, mais aujourd’hui, je suis heureux de pouvoir dire que LUMA avance — doucement, sûrement, et toujours avec autant de passion.

Depuis mes dernières notes, la console a bien évolué : plusieurs améliorations techniques majeures ont vu le jour, et même si tout n’est pas encore parfait, je sens que quelque chose de solide est en train de naître.

🔊 Un son plus vivant, plus harmonieux

L’une des premières grandes avancées de ces dernières semaines concerne le système audio. Jusqu’à présent, le son sortait d’un seul petit piézo, ce qui donnait un rendu très limité : un son mono, un peu sec, souvent étouffé.

Désormais, deux piézos sont installés, permettant une diffusion plus ample, plus équilibrée.

C’est encore loin d’un rendu stéréo professionnel, mais la différence est nette : les musiques, même simples, deviennent plus mélodieuses, plus vivantes, et on sent une vraie profondeur sonore.

C’est un petit détail en apparence, mais dans un projet artisanal comme celui-ci, chaque amélioration compte — surtout quand elle touche à l’émotion, à ce que ressent le joueur.

🔋 Une console enfin portable : LUMA fonctionne sur batterie !

C’est désormais officiel : LUMA fonctionne sur batterie.

Après plusieurs essais, ajustements et tests d’alimentation, la console est enfin entièrement autonome.

Elle peut être utilisée sans branchement, ce qui change tout : on peut la prendre en main, s’asseoir n’importe où, et simplement jouer.

Cette avancée fait entrer le projet dans une nouvelle dimension : LUMA n’est plus seulement une console de bureau, mais une véritable console portable, pensée pour la liberté, pour l’exploration, pour les moments de jeu spontanés.

Je ne me souviens plus exactement du modèle de la batterie utilisée — je crois qu’il s’agit d’un modèle 3.7V Li-ion, classique mais fiable, parfait pour ce type de projet.

Elle offre une autonomie très correcte, largement suffisante pour des sessions de test et de jeu prolongées.

C’est une petite victoire technique, mais surtout un immense plaisir : voir la console s’allumer, sans câble, juste avec l’énergie qu’elle emmagasine, c’est un sentiment indescriptible.

Une preuve concrète que LUMA prend vie.

🧭 Un véritable menu déroulant

Autre nouveauté majeure : le menu déroulant de sélection de jeux. Fini le lancement automatique d’un seul programme ! Désormais, la console dispose d’une interface claire et fluide, permettant de naviguer entre plusieurs jeux, de choisir celui qu’on veut lancer, et bientôt, d’accéder à des paramètres comme le son ou la luminosité.

C’est une avancée essentielle vers une expérience plus aboutie, plus intuitive et plus agréable.

Certes, le design et la fluidité de défilement demandent encore des ajustements, mais le concept est en place.

Et honnêtement, voir ce menu bouger pour la première fois sur l’écran de la console, c’était un vrai moment de fierté.

🕹️ Les débuts d’un jeu 3D en vue FPS

Autre petite révolution : j’ai commencé à travailler sur un moteur 3D en vue FPS.

Et, bonne nouvelle : ça fonctionne ! Alors oui, c’est encore un peu lent, l’affichage saccade parfois, et la puissance de l’ESP32 est mise à rude épreuve… mais la magie opère.

Voir apparaître une scène 3D en perspective sur un écran aussi petit, c’est fascinant.

Avec un peu d’optimisation et de simplification, je pense pouvoir en faire un petit jeu d’exploration minimaliste, fluide et amusant.

C’est un défi technique énorme, mais aussi un symbole : LUMA n’a pas de limite, tant qu’on croit en ce qu’on construit.

⚙️ Une période de doute, puis de renaissance

Entre avril et septembre, j’ai traversé une période compliquée.

Un moment de vide créatif et de doute personnel.

Je ne me sentais plus légitime dans ce que je faisais, ni dans ce que j’avais accompli.

J’avais l’impression d’avoir construit quelque chose sans savoir pourquoi, ou pour qui .

Ily a eu des semaines entières où je n’arrivais plus à avancer, où la motivation s’effaçait, remplacée par l’angoisse et la fatigue.

Mais peu à peu, j’ai compris que ces moments de pause ne sont pas des échecs — ce sont des respirations nécessaires, des étapes pour retrouver du sens.

Et aujourd’hui, je me sens plus fort que jamais.

Ma passion est revenue, ma foi dans le projet aussi.

La chaîne YouTube, qui grandit et rassemble maintenant plus de 400 abonnés, a été un vrai moteur de motivation. Voir que des gens s’intéressent, partagent, commentent, redonne le goût de continuer.

Rien n’a été facile, mais j’ai tenu bon, et c’est ce que je retiens le plus.

🔩 Vers un PCB officiel ?

Grande étape à venir : le PCB officiel de LUMA est en préparation !Ce n’est pas encore confirmé à 100 %, mais janvier pourrait être la date du premier prototype. L’idée est de passer d’un montage à fils multiples à une carte propre, compacte et modulable, plus stable et facile à reproduire.

Et si tout se passe bien, j’aimerais en partager quelques exemplaires avec la communauté, peut-être via Le Bon Coin ou eBay, pour obtenir des retours techniques, des propositions d’amélioration et, pourquoi pas, des mods personnalisés.

LUMA est née dans l’esprit du partage, et c’est grâce à cette ouverture qu’elle continuera d’évoluer.

🌌 Le projet NOVA — une nouvelle aventure

Et parce qu’un projet en cache toujours un autre, je vous annonce aujourd’hui la création du projet NOVA.

Je ne peux pas en dire beaucoup pour l’instant — je garde une part de mystère — mais disons simplement que NOVA sera la suite naturelle de LUMA, son évolution, sa métamorphose.

Une console plus ambitieuse, plus expressive, plus puissante, sans trahir l’esprit artisanal et open source du projet.

NOVA, c’est déjà en marche, quelque part entre rêve et réalité.

✨ Conclusion : créer, encore et toujours

Ce devlog, c’est un retour à l’essentiel.

Créer, avancer, échouer parfois, mais toujours continuer.

Aujourd’hui, LUMA fonctionne sur batterie, elle chante à deux voix, affiche son menu, et montre les premiers signes d’un monde 3D.C’est le fruit de mois de travail, de doute et de passion, mais aussi la preuve que rien n’est impossible quand on aime ce qu’on fait.

Je ne sais pas exactement où tout cela mènera, mais je sais une chose :

tant qu’il y aura des gens pour croire, tester, échanger, construire ensemble, LUMA vivra.

Et à travers elle, toute une idée : celle d’une technologie libre, humaine et créative, faite par passion, et non par habitude.