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🛠️ Devlog — EasyEDA ou Fritzing : la quête du PCB parfait pour LUMA

En ce moment, je passe pas mal de temps à bosser sur un point crucial pour l’avenir de la console LUMA : son PCB officiel. Après des mois à brancher des fils, à souder des prototypes dans tous les sens et à réparer des nappes décollées, il était temps de passer à une vraie base propre, solide et reproductible.

Et c’est là qu’arrive le grand dilemme du moment : EasyEDA ou Fritzing ?


Ceux qui me suivent depuis un moment savent que j’avais déjà testé Fritzing il y a quelque temps, et honnêtement… j’en garde un super souvenir. L’outil est intuitif, très visuel, parfait pour les makers et les designers qui, comme moi, aiment comprendre comment les choses s’assemblent sans plonger dans des interfaces industrielles trop froides.

Ce que j’aime chez Fritzing, c’est sa philosophie : un peu comme LUMA, c’est open, pédagogique et centré sur le plaisir de créer. Tu dessines ton schéma, tu passes à la vue “breadboard” et, en un clin d’œil, tu vois ton montage comme s’il était vraiment sur ta table de travail.Leur service de fabrication de PCB, via le Fritzing Fab, est vraiment top aussi : la qualité est au rendez-vous, la finition est propre, et tu sens que derrière, il y a une vraie volonté de soutenir les petits créateurs.Mais… il faut être honnête : Fritzing, c’est cher.

Quand tu commences à faire plusieurs itérations, à tester différents designs ou à vouloir partager le projet avec une communauté, la facture grimpe vite. Et comme le logiciel n’a pas énormément évolué ces dernières années, on sent parfois ses limites : gestion des composants un peu lente, interface vieillissante, et surtout, une difficulté à passer sur des projets plus complexes comme une carte à microcontrôleur complète.

C’est là qu’entre en jeu EasyEDA.À première vue, c’est un tout autre monde : plus technique, plus dense, moins “maker friendly”, mais diablement efficace. Le gros avantage d’EasyEDA, c’est sa complète intégration avec JLCPCB. En clair, tu dessines ton PCB et, en quelques clics, tu peux l’envoyer directement en production. Les prix sont franchement attractifs — souvent 5 à 10 fois moins chers que Fritzing pour les mêmes dimensions — et tu peux même choisir le nombre d’exemplaires, la couleur du PCB, et ajouter un service d’assemblage automatique si tu veux aller plus loin. C’est clairement une solution plus “pro”, sans perdre le côté accessible.Autre gros point fort :

la bibliothèque de composants est gigantesque. Si tu veux un ESP32, un ST7735, un régulateur, des connecteurs JST, des switchs, tu trouves tout de suite. Et comme le logiciel est connecté à une base en ligne, tu peux partager tes projets, collaborer avec d’autres, ou même rendre ta carte publique pour que d’autres la commandent.

Alors du coup, je fais quoi pour LUMA ?Eh bien, j’hésite encore un peu. Fritzing garde une vraie place dans mon cœur — c’est celui qui m’a fait découvrir la joie de voir un montage passer de l’écran à la réalité. Mais pour la prochaine étape du projet, où je dois produire plusieurs exemplaires de la console et peut-être les partager avec la communauté, EasyEDA semble être le choix le plus logique. Les prix sont plus doux, les options de fabrication plus variées, et la transition vers un flux de production semi-pro est beaucoup plus naturelle.Mon idée, c’est peut-être de faire le premier prototype officiel sur Fritzing, pour garder cette approche visuelle et pédagogique (et parce que j’adore leur rendu du PCB en bois !), puis de migrer la version finale vers EasyEDA pour la production en série.

Derrière cette réflexion, il y a aussi une question de philosophie : comment trouver le bon équilibre entre artisanat et industrialisation ? LUMA est née d’un mélange de bois, de code, et de passion. Elle doit rester un projet humain, accessible et réparable. Mais elle mérite aussi une carte propre, bien conçue, que chacun puisse reproduire sans passer par mille fils Dupont. EasyEDA me permet de franchir ce cap sans renier l’esprit du projet.

Bref, le dilemme du moment n’est pas juste une question d’outil, mais de direction.Fritzing, c’est la nostalgie du garage, la bidouille accessible, le côté maker pur jus.EasyEDA, c’est la porte vers l’avenir, la précision, la reproductibilité, le partage à grande échelle.

Et quelque part, je crois que LUMA se trouve pile entre les deux : un pied dans le bois, un autre dans le silicium.

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