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🌿 À propos de LUMA et de son créateur
Dans un monde où la technologie évolue à un rythme effréné, il est parfois nécessaire de ralentir, de redonner du sens à la création et de replacer l’humain au cœur de la machine.
C’est de cette idée qu’est née LUMA, une console de jeux vidéo unique, conçue comme un pont entre le jeu, la créativité et l’apprentissage.
Basée sur un microcontrôleur ESP32, équipée d’un écran ST7735, et alimentée par une batterie Li-ion, la console LUMA n’est pas seulement un projet électronique : c’est une philosophie.
Elle combine écologie, open-source et upcycling, en utilisant des matériaux naturels et recyclés — notamment du bois — pour créer un objet à la fois technologique et poétique.
LUMA est pensée pour tous : pour ceux qui aiment jouer, mais aussi pour ceux qui veulent comprendre et créer.
Elle permet d’explorer la programmation en C, de tester des concepts de jeux, de découvrir le fonctionnement d’un microcontrôleur, et surtout, d’expérimenter librement.
Chaque bouton, chaque pixel, chaque ligne de code raconte une histoire de patience, d’ingéniosité et de partage.
⚙️ Une technologie simple, mais puissante
Le cœur de la console est l’ESP32, un microcontrôleur double cœur cadencé à 240 MHz, suffisamment puissant pour gérer à la fois l’affichage, le son et les entrées utilisateur.
Avec lui, LUMA peut faire tourner des jeux rétro en 2D, des expériences graphiques colorées, mais aussi des prototypes en pseudo-3D, inspirés des premiers moteurs de Wolfenstein 3D.
L’écran TFT 160x128, soutenu par les bibliothèques Adafruit GFX et ST7735, permet d’afficher des graphismes fluides et expressifs.
Le son, désormais diffusé par deux piezos, apporte une nouvelle dimension aux musiques et effets du jeu.
Et grâce à sa batterie intégrée, la console devient entièrement portable — libre, indépendante, et prête à voyager entre les mains des curieux.
Mais au-delà de ses spécifications techniques, LUMA est surtout une plateforme d’apprentissage.
Elle enseigne la logique, le design, la patience, et le plaisir de comprendre comment une idée devient réalité.
Chaque utilisateur peut modifier le code, créer ses propres jeux, et participer à une aventure collective.
🌱 Une console née de l’artisanat et du design
Le projet LUMA n’est pas sorti d’un laboratoire d’ingénieurs, mais d’un atelier de menuiserie, d’un fablab et d’un esprit curieux.
Je m’appelle Raphaël Brochard, artisan numérique et designer formé à la menuiserie, au design d’objet et à la fabrication écoresponsable.
Après un parcours complet — du CAP au DN MADE, en passant par les Compagnons du Devoir — j’ai voulu réunir mes deux passions : le bois et l’électronique.
C’est ainsi que j’ai imaginé LUMA : une console en bois, pensée comme un objet durable, réparable, et surtout humainement accessible.
Chaque prototype est fait main, chaque carte soudée à la main, chaque erreur transformée en apprentissage.
Aujourd’hui, je continue à améliorer la console tout en travaillant comme fabmanager à Bondy, dans un fablab implanté au cœur d’un quartier populaire, où je transmets ces valeurs aux jeunes : curiosité, partage, et autonomie.
🧩 Un projet collectif et évolutif
LUMA n’est pas qu’un projet personnel : c’est une aventure communautaire.
Au fil des mois, des enfants, des étudiants et des passionnés ont rejoint l’expérience.
Ensemble, nous apprenons, testons, construisons, partageons.
Certaines consoles fabriquées au fablab sont déjà entre les mains de jeunes créateurs, qui développent leurs propres jeux, comme Snow Mission, tout en découvrant la logique du code, du graphisme et du game design.
La console continue d’évoluer : un PCB officiel est en préparation, et un nouveau projet — le projet NOVA — se profile déjà à l’horizon.
NOVA sera la suite naturelle de LUMA, une version plus aboutie, plus puissante, tout en restant fidèle à l’esprit d’artisanat numérique et d’ouverture.
💡 Une vision pour l’avenir
LUMA, c’est avant tout une invitation à créer.
Créer des jeux, créer des objets, créer du lien.
Dans un monde où la technologie semble parfois déconnectée de l’humain, ce projet cherche à réconcilier la main et la machine, à redonner au geste une place dans le numérique.
Chaque vis, chaque morceau de bois, chaque ligne de code raconte une même histoire : celle d’un rêve qui se construit petit à petit, avec patience, passion et persévérance.
Mon but est simple : montrer que tout le monde peut fabriquer quelque chose de beau et de fonctionnel, que l’innovation n’appartient pas qu’aux grandes entreprises, mais aussi aux créateurs indépendants, aux rêveurs et aux curieux.
Et si LUMA peut inspirer ne serait-ce qu’une personne à croire en ses idées, alors tout ce travail en aura valu la peine.